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D’avouer vouloir quitter sa femme est un geste qui prend du courage et une bonne dose de réalisme. Bien souvent, l’amour est mort, les points communs inexistants, le plaisir à deux disparu, mais on reste pour les enfants, la maison, le compte conjoint ou les complications subséquentes. D’être prêt à assumer les retombées d’une séparation nécessite donc tout un travail d’introspection qui ne s’établit pas du jour au lendemain. Lui avouer que l’on désire la quitter n’est donc guère facile, mais bien souvent indispensable pour retrouver le bonheur.
Comment faire, alors ? En lui parlant tout simplement. Mais avant d’en arriver à ce point, il faut s’assurer de prendre la bonne décision. Est-ce que cette envie de la quitter est naissante ou causée par la rencontre d’une autre femme ? Si oui, il faut alors redoubler de prudence. La rencontre d’une autre femme peut en effet brouiller les pistes. Toute relation naissante donne l’impression de revivre, de redécouvrir ses envies et d’apprivoiser ses pulsions jadis éteintes, mais après quelque temps, ces émotions intenses peuvent s’atténuer. Cela peut également n’être que l’occasion idéale pour laisser derrière une relation étiolée depuis fort longtemps. Mieux vaut, en somme, quitter sa femme pour son propre bonheur, d’abord et avant tout, plutôt que pour une autre femme.
Lorsque la décision est prise et irrévocable, il faut verbaliser tout en s’assurant de ne pas fléchir. Même si l’on ne veut pas faire de mal à l’autre, c’est pratiquement inévitable. Tout un monde s’écroule et des changements qui étaient jusqu’alors impensables s’imposeront d’eux-mêmes. Tâchez de graviter de moins en moins dans son univers : partez vivre chez un ami quelque temps ou à l’hôtel pour quelques jours. Lentement mais sûrement, elle se fera à l’idée. Les enfants ? Ne les négligez pas. Faites des activités avec eux et expliquez-leur, si possible, la situation. Ceux-ci apprécieront davantage de voir papa et maman heureux séparément que malheureux ensemble.
N’oubliez pas qu’une rupture amoureuse s’apparente, selon certains, à un deuil. Ce qui signifie que cela prend un certain temps à accepter, à comprendre et à assimiler. Il ne faut donc pas espérer que tout rentrera dans l’ordre en seulement quelques jours. Il faut plutôt laisser du temps et de l’espace à l’autre pour retrouver une certaine harmonie.
Enfin, vous devrez aussi penser à l’aspect « technique » de cette séparation. Consultez d’abord un bon avocat spécialisé en la matière, qui vous conseillera sur la marche à suivre. Laissez aussi les enfants vivre au sein de la résidence familiale et n’apportez que vos effets personnels si vous devez partir. Vous mettrez, de la sorte, toutes les chances de votre côté.
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