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De quitter son mari peut paraître inconcevable pour certaines. Après tout, vous aviez formulé les vœux sacrés du mariage pour le meilleur et pour le pire, alors pourquoi ne pas survivre au pire ? Mais plus le temps passe, plus la situation s'envenime. Les querelles affluent, le drame approche, les enfants sont malheureux et principalement, vous êtes malheureuse ! Le divorce semble être en fin de compte l'ultime option. Comment s'y prendre, alors ?
Avant d'annoncer notre désir de le quitter, il faut s'assurer de valider nos sentiments et d'avoir songé à toutes les solutions possibles. On peut parfois prendre une pause d'une ou deux semaines séparément, afin de penser et d'y voir plus clair. Cependant, lorsque vous constatez que l'amour est bel et bien mort et que le jeu n'en vaut plus la chandelle, il est grand temps d'agir. Doucement, faites part de vos intentions à votre mari. Des questions du type " où en sommes-nous ? ", " que devons nous faire ? ", " qu'en penses-tu ?" sont tout indiquées puisqu'elles suggèrent l'intention plutôt que de l'imposer. Même si vous avez décidé de le quitter, il mérite tout de même votre réceptivité, votre écoute. En revanche les " je demande le divorce ! ", " je te quitte ! ", " je pars ! " sont à sens unique et ne laissent place aux échanges même si parfois vous n'avez pas le choix. Lorsque la décision est d'un commun accord, il est temps d'agir. Il faut d'abord penser aux enfants, si vous en avez. Protéger les intérêts des enfants est primordial et doit passer avant vos propres intérêts. Ils n'ont pas demandé à être impliqués dans vos conflits de " grandes personnes ", les pauvres. Si l'entente est suffisamment bonne avec votre conjoint, établissez un plan. Qui part, qui reste ? Qui s'occupera des enfants, lequel de vous deux conservera le logis ? Voilà des questions qui sont importantes à aborder. Cela dit, dans bien des cas, le dialogue est complètement fermé. Votre mari peut en effet se mettre en colère et se fermer complètement à la discussion. C'est à ce moment que la consultation d'un avocat devient d'autant plus importante. Outre vous guider dans les éventuelles procédures du divorce, il agira en tant que médiateur, mais également en tant qu'intermédiaire entre vous et votre mari, l'avocat de votre mari et la cour. Il est capital de ne pas quitter le domicile familial avec les enfants sans d'abord avoir obtenu l'autorisation de la cour puisque cette décision jouerait fort probablement en votre défaveur lors du divorce (abandon du domicile = fautif).
N'hésitez pas à en parler autour de vous, à vous informer ou à sonder le terrain dans votre entourage. De quitter son mari peut se passer sans trop de peine, mais ce n'est tout de même jamais rose. Cela dit, avec un peu de bonne volonté des deux côtés, il est possible d'en faciliter le processus.
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